La vapeur du passé                              URSS_Sibérie 



Résumé :
Le mystère plane en permanence sur les immensités sibériennes, surtout lorsqu'une étrange brume verte, issue des espaces intergalactiques, vient s'y déposer.
Dans ces régions isolées, Bob Morane vivra la plus insolite de ses aventures, en compagnie de Bill Ballantine et d'une équipe d'archéologues russes, tous prisonniers de cette Vapeur du Passé qui libère les pires phantasmes...
        
En reportage pour "Reflets" Bob Morane et Bill Ballantine survolent le sud de la Sibérie.
Ils sont pris dans un étrange nuage vert et heurtent une gigantesque créature volante. L'avion s'écrase et leur pilote, le lieutenant Obrowsky est tué.
Partant à pied, ils rejoignent une expédition archéologique russe commandée par Sonia Illevitch.
Sonia leur fait visiter les ruines d'une très vieille cité, et un gigantesque temple occupé par une douzaine de squelettes de dinosaures.

  Résumé complet        
 

‘’ N°62 La vapeur du passé ‘’  1963_ BD 1977 sous le titre  ‘’ Le temple des dinosaures ‘’  

                                                                                                                             
  Couverture '' La vapeur du passé '' Marabout Junior 1963              Illustration N&B Serge Paquot couleur Dan Kelbert


Avion de ligne
Antonov An-24
‘’  lac Baïkal ‘’   ( Roman  )

En reportage pour "
Reflets" Bob Morane et Bill Ballantine survolent le sud de la Sibérie.
Ils sont pris dans un étrange nuage vert et heurtent une gigantesque créature volante. L'avion s'écrase et leur pilote, le lieutenant Obrowsky est tué.
Avion privé ‘’ lac Baïkal ‘’  ( avion de la BD  Cessna  172 )   
La B.D '' Le temple des dinosaures'' tirée de ce roman est complètement différente.
Encore deux heures de vol environs, et nous nous poserons à Irkoutsk.
les deux amis gagnaient, à bord d’un appareil auxiliaire de l’armée de l’air Soviétique, les rives du lac Baïkal, d’où il comptait rayonner pour continuer leur reportage.

La B.D « Le temple des dinosaures » tirée de ce roman est complètement différente.

On ne retrouve du roman que la trame d'une vapeur redonnant la vie à des dinosaures, dans un temple antique.

L'action ayant été déplacée de Sibérie en Amazonie, les Toungouse sont remplacés par des indiens chasseurs de tête.

Et Bob et Bill ne viennent pas en aide à des archéologues, mais à une jeune fille, Ludmilla Harper, à la recherche de son père paléontologue. La vapeur, de verte est devenue bleue et n'est pas détruite par une tempête de vent, mais par la pluie.

 

"La BD est un curieux télescopage, outre le roman original ("La vapeur du passé", dont le paysage RussoSibérien a été soigneusement gommé ), de "L'idole verte" ( la jeune fille à la recherche d'un temple dont son père explorateur a découvert l'existence, mais n'en est pas revenu) , de "La vallée des Brontosaures" ( idem, mais d'archéologue le père est devenu paléontologue ) et du "Tigre des Lagunes" ( l'hydravion; les renégats blancs commandant aux Mayorunos)."

(Extrait de "Reflets" HS2)


Infos avions : Jacques ANTOINE

                                                                                
                            Carte ancienne Sibérie 1906                                                          Carte Sibérie actuel

Avion de ligne Antonov An-24
P5 : Les ailes de l’avion tranchaient comme des lames dans la chair de la nuit.
L’appareil survolait les vastes steppes sibériennes, entrecoupées de collines, en direction de l’est et, pour l’instant, on franchissait les sauvages vallées de Toungousie, dont on ne distinguait cependant rien à cause des ténèbres qui noyaient tout, confondaient le ciel est la terre en un même inconnu.
Détournant durant quelques instant les yeux des appareils de bord qui lui indiquaient direction et altitude, le lieutenant Obrowsky se tourna vers ses deux passagers, assis à l’arrière de la carlingue, et il lança, dans un Français assez approximatif :
Encore deux heures de vol environs, et nous nous poserons à Irkoutsk.
P6 : A présent, les deux amis gagnaient, à bord d’un appareil auxiliaire de l’armée de l’air Soviétique, les rives du lac Baïkal, d’où il comptait rayonner pour continuer leur reportage.
P7 : Que se passe-t-il… ? Regarder se qui vient à notre rencontre …
Bob Morane et Bill Ballantine avaient vu, eux  aussi.
Assez loin encore devant l’appareil glissait une sorte de nébulosité verte, vaguement luminescente,
  nappe d’apparence gazeuse qui flottait dans la nuit tel un gigantesque flocon d’ouate teintée.
On durait un nuage, risqua Morane en criant pour dominer le bruit des moteurs.
P 8_9 : Il est probable, que finalement, le lieutenant Obrowsky avait également considéré la nébulosité verte comme étant un nuage, car il ne fit rien pour l’éviter.
L’avion l’avait atteinte, pour si enfoncer comme dans une brume.
Aussitôt,  tout, à l’intérieur du cockpit, fut éclairé d’une vive phosphorescence, comme si l’appareil traversait une bulle de lumière verte.
Vous aviez raison, monsieur Ballantine, je n’ai jamais vu un nuage pareil … Je

                                            
*MD = Assez loin encore devant l’appareil glissait une sorte de nébulosité verte, vaguement luminescente,  nappe d’apparence gazeuse
 qui flottait dans la nuit tel un gigantesque flocon d’ouate teintée.

          
Une sorte de monstrueuse ombre chinoise ailée qui, soudain, fondit  sur l’appareil, dont les occupants eurent juste le temps de
  distinguer de larges ailes malhabiles, et la silhouette d’une gueule ou d’un bec grand ouvert.

Le russe n’acheva pas, devant l’avion, quelque chose de noir venait d’apparaitre.
Une sorte de monstrueuse ombre chinoise ailée qui, soudain, fondit  sur l’appareil, dont les occupants eurent juste le temps de distinguer de larges ailes malhabiles, et la silhouette d’une gueule ou d’un bec grand ouvert.
Déjà c’était le choc. L’avion reçus une énorme gifle, vibra dans toutes ses membrures, s’inclina sur le coté.
Obrowsky était parvenu, par deux fois, à redresser l’appareil, ce qui témoignait de sa maitrise de pilote.
Espérons qu’il n’aura pas endommagé l’appareil dit Bill.
Il y à des craintes qu’il ne faut pas formuler.
Comme tantôt, après l’attaque du mystérieux volatile , Obrowsky tenta de redresser l’appareil, mais sans y parvenir tout à fait à présent, car l’avion demeura penché de coté, tel un oiseau blessé.
P10 : Une aile est endommagée ! clama le Russe, il va falloir tenter d’atterrir avant quelle ne cède , sinon nous allons nous écraser…Rapidement, l’appareil perdait de l’altitude, il devait se rapprocher du sol, mais sans que l’on pût se rendre compte de façon précise ou celui-ci se trouvait.
Seul, l’altimètre en fournissait l’indication. Mille mètres… Neuf cents mètres…Huit cents mètres…
De longues secondes s’écoulèrent, tandis que le gauchissement de l’appareil s’intensifiait sans cesse.
«  Atterrir ! songea  Morane.
Trop optimiste à mon avis … C’est «  nous écraser » qu’il faudrait dire … »
Trois cents mètres… deux cents mètres… Cinquante  mètres …La lueur se rapprochait sans cesse…
Puis Obrowsky hurla : _ Accrochez-vous !
L’avion, tomba, tel une pierre, vers le sol noir qui, en même temps semblait bondir à sa rencontre…
P11 : Le lieutenant Obrowsky , lui, les mains rivées aux commandes, n’avait s’une pensée : parvenir à redresser l’appareil avant que celui-ci n’entra en contact avec le sol.
Voir la suite dans ( La vapeur du passé )

                                                                                
 En 1957, la compagnie Aeroflot, lança un cahier des charges visant à lui fournir un bimoteur de transport pouvant transporter au minimum
 32 passagers, dans le but de remplacer ses Li-2, Il-12 et Il-14 vieillissants.


L'Antonov An-24 :
    

L'Antonov An-24 ( Code OTAN : « Coke » ) est un bi-turbopropulseur pouvant transporter 44 à 52 passagers fabriqué en URSS, maintenant Ukraine par le bureau d'études Antonov.

L'avion était prévu pour évoluer dans un environnement rustique et était particulièrement réussi même vis-à-vis des standard occidentaux, cependant sa rentabilité commerciale était faible, handicapé par une masse à vide trop élevée.

Deux versions essentiellement militaires en ont été dérivées, l'Antonov An-26 avec un large porte cargo à l'arrière et l'Antonov An-30 avec un nez vitré pour des missions de surveillance et de cartographie.

En 1957, la compagnie Aeroflot, lança un cahier des charges visant à lui fournir un bimoteur de transport pouvant transporter au minimum 32 passagers, dans le but de remplacer ses Li-2, Il-12 et Il-14 vieillissants.

Le premier prototype de l'An-24 prit l'air pour la première fois le 20 décembre 1959 équipé de turbopropulseurs Ivchenko AI-24 de 2 515 ch.

La mise en service de la version cargo eut lieu le 1er juillet 1962.

Les premières liaisons commerciales avec 44 passagers commencèrent le 1er décembre 1963.

Depuis son premier vol en 1959, plus de 1 200 exemplaires ont été construits par Antonov ainsi que quelques dizaines en Chine par Xian Aircraft Manufacturing Company sous la désignation Yunshuji Y-7.

Ayant effectué son vol initial au mois de décembre 1959, le biturbopropulseur Antonov An-24 a été conçu pour prendre la suite des avions de transport à moteurs à piston utilisés par Aeroflot sur ses lignes intérieures.

Bien qu'appartenant à la même catégorie que le Fokker F.27, cet avion est plus lourd et possède des propulseurs plus puissants; il consomme plus de carburant que son équivalent néerlandais.

                                                                               
                L'Antonov An-24 ( Code OTAN : « Coke » ) est un bi-turbopropulseur pouvant transporter 44 à 52 passagers fabriqué en URSS.


Aeroflot mit en service le premier de ses An-24S ("Coke" dans la nomenclature de l'OTAN) en octobre 1962 sur le parcours Kiev-Kherson.

Avec la construction de cet appareil, Antonov fit appel pour la première fois à des procédés de soudure.

Les versions les plus prolifiques furent l'An-24V de vingt-huit à quarante places et l'An24-V modèle II (1967) de cinquante places.

L'An-24VR de 1967 fut doté, en lieu et place de la génératrice auxiliaire TG-16, installée dans la nacelle du moteur droit, d'un turboréacteur Toumansky RU-19-300, qui peut être utilisé au sol ou en vol pour accroître les performances de l'avion en cas de nécessité. Parmi les autres versions figure l'An-24T, une machine de transport de fret équipée d'une porte de chargement située sous l'arrière du fuselage (pourvu d'un turboréacteur auxiliaire Toumansky, cet appareil est désigné An-24RT).

En 1971, le bureau d'études Antonov conçut une variante qui, baptisée An-24P, est destinée au largage de matériel de lutte contre l'incendie et de pompiers sur des sites menacés par le feu.

La production de l'An-24, qui a pris fin en Union soviétique en 1978, a atteint mille cent exemplaires, mais la Chine assemblait cet avion sous l'appellation d'Y-7. Environ 75 % des machines sorties des chaînes de montage soviétiques ont été vendues à l'exportation en vue de leur utilisation par une quinzaine de compagnies aériennes.

Quelques-unes ont été employées par les forces aériennes du Bangladesh, du Congo, de Cuba, de la Tchécoslovaquie, de l'Égypte, de l'Allemagne de l'Est, de la Hongrie, de l'Irak, du Laos, de la Corée du Nord, de la Mongolie, de la Somalie, du Sud Yémen, du Soudan, du Viêt-nam et de l'Union soviétique. Affichant une vitesse de croisière normale de 450 km/h, l'Antonov An-24RV dispose d'un plafond pratique d'environ 9 000 m.

                                                                               
               Les versions les plus prolifiques furent l'An-24V de vingt-huit à quarante places et l'An24-V modèle II (1967) de cinquante places.


Caractéristiques : Antonov An-24

Rôle : Avion de transport régional

Constructeur : Antonov

Équipage : 2

Premier vol : 20 décembre 1959

Mise en service : 1er juillet 1962

                                                                                                                                                          

Dimensions : Longueur 23,50 m / Envergure 29,20 m / Hauteur 8,30 m / Aire alaire 72,50 m²

Masse et capacité d'emport : Max. à vide 14,25 t / Max. au décollage 21 t

Passagers : 44-52 passagers

Motorisation : Moteurs 2 turbopropulseurs AI-24 / Puissance unitaire : (2550 ch)  / Puissance totale : (5100 ch)

Performances : Vitesse de croisière maximale 450 km/h / Vitesse maximale 500 km/h à 6 100 m

Altitude de croisière : 8 400 m

Cessna 172 :  

                                                                               
                                          Le Cessna 172 Skyhawk est un avion quadriplace, monomoteur à pistons à ailes hautes de 1955.

( le Cutlass RG, et un 172 muni de flotteurs.) 
Le Cessna 172 Skyhawk est un avion quadriplace, monomoteur à pistons à ailes hautes de 1955. Il est un des avions les plus populaires du monde.
Le modèle 172 est le descendant direct du modèle 170. À la différence de son aîné qui avait un train d'atterrissage classique, le modèle 172 dispose d'un train tricycle.
Le premier modèle est sorti des chaînes de montage en 1955.
Cessna cessa la production au milieu des années 80 puis la reprit en 1996 avec un modèle de 160 chevaux (l e 172R Skyhawk ) puis un modèle de 180 chevaux ( le 172S Skyhawk SP ).
Appelé "172" jusqu'à l'arrêt de sa production, les nouveaux modèles ( construits après 1996 ) portent désormais le nom de "Skyhawk", le "172" ne servant plus qu'à déterminer la génération de l'appareil (172R ou 172S).
Depuis sa création, plus de 43 000 Cessna Skyhawk ont été livrés.

                                                                               
                                                                      Le premier modèle est sorti des chaînes de montage en 1955.


De 1955 à 1967 le Cessna Skyhawk fut équipé d'un moteur Continental six cylindres 0-300.

Par la suite il fut pourvu d'un moteur Lycoming quatre cylindres 0-320.

Le moteur actuel est un Textron Lycoming IO-360-L2A délivrant 180 chevaux à 2700 tours/minute

La firme produisit également un 172 à train rentrant, le Cutlass RG, et un 172 muni de flotteurs.

Les vitesses de croisière varient de 105 à 125 nœuds en fonction de la motorisation.

Il a notamment permis à Mathias Rust d'atteindre la Place Rouge de Moscou en 1987.

Le Cessna Skyhawk est un avion stable, une très bonne plateforme pour la photographie aérienne.

Actuellement le constructeur vend son appareil équipé d'un glass-cockpit Garmin G1000, de série sur toute la gamme monomoteur (hors Cessna 162 SkyCatcher équipé d'un Garmin G300) depuis 2007.

La version militaire d'entrainement est le T-41.

                                                                             
                                           Le Cessna Skyhawk est un avion stable, une très bonne plateforme pour la photographie aérienne.


Caractéristiques : Cessna 172 Skyhawk 

Type : Cessna 172 Skyhawk

Moteur : Textron Lycoming IO-360-L2A 180 ch à 2700 tours/minute

Dimensions : Envergure 11 m  / Longueur 8,28 m  / Hauteur 2,72 m  / Surface alaire 16,2 m2

Nombre de places : 4 places  ( 1 pilote + 3 passagers )

Réservoirs : 2 x 106 litres

Masse à vide : 779 kg

                                                                                                                          

Performances : Décollage 498 m / Atterrissage 407 m

Vitesse de croisière : 230 km/h  / Vitesse maximale  : 302 Km/h / Vitesse de décrochage : 89 km/h

Plafond : 4267 m

Vitesse ascensionnelle : 730 ft/min m/s

Distance franchissable : 1130 km


Les planches BD de l'aventure '' le temple des dinosaures '' par William VANCE

                             

*MD =   photos montage Dan Kelbert  )

                                                      

Source de la documentation avion 
( Wikipédia )

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